Opérations sous hypnose: voici pourquoi ça peut être meilleur pour votre corps
L'hypnose est de plus en plus utilisée dans les hôpitaux pour les opérations chirurgicales. Les anesthésistes trouvent le système moins lourd et moins stressant qu'une anesthésie générale.
Et si vous vous faisiez opérer sous hypnose ? Ce procédé est de plus en plus fréquent et peut être meilleur pour votre corps. Plongé dans un état second, le patient sous hypnose peut s’échapper un temps du bloc opératoire. "Ce patient m’avait dit que sa femme cuisine hyper bien, qu’il aimait bien s’asseoir avec ses amis et boire et du coup je me suis un peu focalisée sur ça pour justement attraper l’attention du patient", a expliqué Livia Di Marco, anesthésiste au CHU Saint-Pierre, au micro de Quentin Ceuppens pour RTL TVI.
Plus confortable
Même si le patient reste conscient durant l’intervention, une anesthésie locale est néanmoins toujours nécessaire et peut être renforcée en cas de complication. "L’hypnose est vraiment un complément qui permet au patient d’être vraiment plus confortable, d’être plus à l’aise, moins angoissé et donc les douleurs, notamment postopératoires, sont vraiment diminuées", a indiqué David Horn, chef de clinique adjoint, spécialiste de la chirurgie vasculaire au CHU Saint-Pierre.
Une complicité particulière entre chirurgiens et anesthésistes
Pour y arriver, chirurgiens et anesthésistes opèrent avec une complicité particulière. Et durant une opération de la carotide plutôt risquée, chaque geste compte. "On le fait conjointement avec l’anesthésiste, donc si par exemple je fais une anesthésie locale supplémentaire, je préviens l’anesthésiste discrètement et lui dans son exercice d’hypnose va imaginer une nouvelle histoire pour le patient pour expliquer le geste supplémentaire", a précisé Bernard Segers, chef de clinique, service de chirurgie vasculaire au CHU Saint-Pierre.
Grâce à l’hypnose, les patients peuvent se remettre de leur opération sans traumatisme ni effet désagréable d’une anesthésie générale.
Et si vous vous faisiez opérer sous hypnose ? Ce procédé est de plus en plus fréquent et peut être meilleur pour votre corps. Plongé dans un état second, le patient sous hypnose peut s’échapper un temps du bloc opératoire. "Ce patient m’avait dit que sa femme cuisine hyper bien, qu’il aimait bien s’asseoir avec ses amis et boire et du coup je me suis un peu focalisée sur ça pour justement attraper l’attention du patient", a expliqué Livia Di Marco, anesthésiste au CHU Saint-Pierre, au micro de Quentin Ceuppens pour RTL TVI.
Plus confortable
Même si le patient reste conscient durant l’intervention, une anesthésie locale est néanmoins toujours nécessaire et peut être renforcée en cas de complication. "L’hypnose est vraiment un complément qui permet au patient d’être vraiment plus confortable, d’être plus à l’aise, moins angoissé et donc les douleurs, notamment postopératoires, sont vraiment diminuées", a indiqué David Horn, chef de clinique adjoint, spécialiste de la chirurgie vasculaire au CHU Saint-Pierre.
Une complicité particulière entre chirurgiens et anesthésistes
Pour y arriver, chirurgiens et anesthésistes opèrent avec une complicité particulière. Et durant une opération de la carotide plutôt risquée, chaque geste compte. "On le fait conjointement avec l’anesthésiste, donc si par exemple je fais une anesthésie locale supplémentaire, je préviens l’anesthésiste discrètement et lui dans son exercice d’hypnose va imaginer une nouvelle histoire pour le patient pour expliquer le geste supplémentaire", a précisé Bernard Segers, chef de clinique, service de chirurgie vasculaire au CHU Saint-Pierre.
Grâce à l’hypnose, les patients peuvent se remettre de leur opération sans traumatisme ni effet désagréable d’une anesthésie générale.

Hypnose de rue: Dangereux, comme le dit le Dr Léonard Amétépé de Toulouse
Si la démarche part de bonnes intentions, l'hypnose de rue ne convainc pas pour autant ceux qui, à Toulouse, pratiquent dans un cadre strictement médical, en libéral ou à l'hôpital. «Inviter un sujet qui passe, qui n'est pas préparé, à se prêter à une séance d'hypnose comme dans un spectacle est de mon point de vue dangereux», relève le dr Léonard Amétépé, psychiatre et président de l'association toulousaine de nouvelle hypnose (ATNH), dont les formations, réservées aux professionnels de santé, font autorité. «L'hypnose doit se pratiquer dans un cadre particulier, où la personne est volontaire.
Maintenant que l'hypnose a sa place dans les universités et au CHU cautionner ce type d'initiative est un retour de plusieurs siècles en arrière !». L'ATNH regroupe une soixantaine de généralistes, psychologues, psychiatres, anesthésistes, chirurgiens-dentistes, nutritionnistes, infirmières… qui ne participent pas à la «street hypnose», perçue comme un phénomène de mode ou une sorte de spectacle de rue.
Maintenant que l'hypnose a sa place dans les universités et au CHU cautionner ce type d'initiative est un retour de plusieurs siècles en arrière !». L'ATNH regroupe une soixantaine de généralistes, psychologues, psychiatres, anesthésistes, chirurgiens-dentistes, nutritionnistes, infirmières… qui ne participent pas à la «street hypnose», perçue comme un phénomène de mode ou une sorte de spectacle de rue.